26.10.08

charleston

Revenir chez moi après quatre jours chez lui, c'est pas facile. Devant ma porte, avec mon sac de linge propre, ma lampe, mon gilet de mamie et ma veste de la croix rouge achetés aux puces, je faisais pas trop la fière.
Entre une journée d'angoisse plus ou moins sans objet et une journée de glande sans excuses, j'ai fini par le dire, que j'avais, parfois, PARFOIS, envie de vivre avec lui. Parce qu'après tout, c'est joli, une envie comme celle-là, quand c'est la première fois, non?

Je sais pas pourquoi je joue à me torpiller le coeur en écoutant Tarmac non-stop, et je ne suis pas loin de penser que Longtemps est la plus belle chanson de tous les temps.

Pendant ce temps, j'essaye de gribouiller en vain, avec environ une envie irrépressible d'aligner des mots en noir sur blanc toutes les 30 secondes sans y arriver, forcément.

Pendant ce temps, on réserve pour moi un aller-retour Berlin-Budapest, et j'essaye très fort de ne pas penser que ce n'est pas la bonne personne qui. J'ai donc des amis au boulot, des qui ont envie de faire des choses avec moi, des qui râlent parce que je me défile souvent, et pour la première fois je suis la "secrète", la discrète dans un groupe.

Il y a encore des listes dans ma tête, et je les recopie encore et encore sur les petits carnets.

A la place je regarde Lost toute seule en me faisant peur, et Le coeur a ses raisons avec J parce que ça nous fait rire.

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