29.11.08

recherche chanson pour clip sans orange dedans

Please beware of them that stare
They'll only smile to see you while
Your time away
And once you've seen what they have been
To win the earth just won't seem worth
Your night or your day
Who'll hear what I say.

Look around you find the ground
Is not so far from where you are
But not too wise
For down below they never grow
They're always tired and charms are hired
From out of their eyes
Never surprise.

Take your time and you'll be fine
And say a prayer for people there
Who live on the floor
And if you see what's meant to be
Don't name the day or try to say
It happened before.

Don't be shy you learn to fly
And see the sun when day is done
If only you see
Just what you are beneath a star
That came to stay one rainy day
In autumn for free
Yes, be what you'll be.

Please beware of them that stare
They'll only smile to see you while
Your time away
And once you've seen what they have been
To win the earth just won't seem worth
Your night or your day
Who'll hear what I say.

Open up the broken cup
Let goodly sin and sunshine in
Yes that's today.
And open wide the hymns you hide
You find reknown while people frown
At things that you say
But say what you'll say

About the farmers and the fun
And the things behind the sun
And the people round your head
Who say everything's been said
And the movement in your brain
Sends you out into the rain.

things behind the sun - nick drake


Au petit moment de faiblesse sur le quai. Les rails et les gens qui reniflent a cause du froid, et me donnent un alibi. En attendant que mes instincts creatifs se reveillent. En attendant d etre mieux et d etre comme avant, et d etre mieux qu avant.
Aux questions qui font mal et qui sont necessaires pour cette raison precise.

A toi.

27.11.08

what i am to you is not real

On avait passe une soiree parfaite, peut-etre la meilleure depuis que je reste dormir avec lui. Je le regardais avec mon echarpe rose autour du cou m expliquer sa conception de l education, chatiments corporels eventuels inclus, et je lui montrais les rares photos de nous que j ai, et j avais du mal a detacher mes yeux de sa bouche.
Je descendais les verres de vin rouge et j en oubliais _ enfin_ de nous regarder etre heureux ensemble.
En pleurnichant un peu d emotion, plus tard, quand il reprenait son souffle dans mon cou, je le lui ai dit.
Enfin. Et ca m a soulagee.

Ce n est pas possible de dire moi aussi. Moi non plus je n y arrive pas, je n y suis pas arrivee quand quelquefois il m a dit je t aime. On n est pas dans cette image la, pas dans ces photos, pas dans ces projets non plus.

Il m arrive de lui en vouloir. Il m arrive de me sentir glisser quand je pense a ce qui "pourrait etre". A ce qui n est pas.

Et puis toujours je me demande comment ca va finir, comment je vais en sortir. A defaut d etre engagee dans une "vraie" relation, je suis entree dans quelque chose, ce soir-la, en m allongeant contre lui sur le canape. Et ca m effraie, de ne plus trouver la porte a refermer, quand le moment sera venu.

Parce qu evidemment on ne va pas passer notre vie ensemble, parce qu evidemment on n aura pas d enfants ensemble. Parce qu evidemment ca ne marchera pas, parce qu evidemment j ose encore esperer plus que ca. Parce qu il a 38 ans et que j en ai 23. Parce que je ne sais pas si un jour on pourra dire moi aussi sans avoir l impression de jouer à.

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Dans la voiture en rentrant "a la maison", ma mere tente de m interroger sur mon avenir et mes projets. Je tourne la tete et j allume une clope.

Dans la voiture, j ai decide de demenager pour de vrai. D arreter de m enfermer. D arreter de me planquer derriere mon histoire d amour a geometrie variable. D arreter d attendre le declic et le deluge. De vivre un peu plus fort.

Juste avant de me rendre compte qu on ne peut pas mettre ca sur une to do list.

Comme souvent, envie de crier, de pleurer, de rire, d exploser, un peu tout en meme temps. De se souvenir et d effacer. D essayer de croire juste un instant qu on recommence un peu chaque matin, et que tout ira mieux, avec le temps. Tout.

19.11.08

ne se prononce toujours pas

J'ai rêvé toute la journée d'être dans mon lit et bien sûr maintenant je n'arrive pas à m'endormir.

...

Il fallait evidemment que je retombe sur tender forever ce soir, et que je me revois dans la voiture les yeux fermés les papillons dans le ventre et tender forever scintillant dans ma tête, c'était le jour de noël et je venais de quitter berlin pour la première fois, avec mes premiers souvenirs des premières nuits, fragiles et inattendues . Les souvenirs de quand je suis tombée amoureuse, ceux-là, ils sont vraiment beaux.

Hier soir j'ai parlé calmement d'un départ éventuel, j'ai évoqué doucement mes doutes, et ça m'a fait du bien. Et je n'ai pas parlé de nous, comme pour reprendre mes droits, et c'est vrai que je n'y pensais pas tellement, ou calmement (encore une fois et étrangement) . C'était presque facile, sur un canapé sous une couverture avec une bière et son écoute sous son regard et dans cette atmosphère-là, celle de son appartement, où peut-être je n'aimerais pas habiter finalement tellement j'aime la retrouver.

J'attends beaucoup de cet hiver qui arrive, et ce soir je suis dans la voiture avec le ciel neigeux et la douceur étrange.

18.11.08

NSP

Je me jette à peine réveillée sur les courriers non-ouverts pour la plupart qui encombrent la commode de l'entrée. J'ai du faire un mauvais rêve. Des factures et des rappels de facture, quelques dizaines d'euros à payer à la bibliothèque pour un livre jamais rendu, une assurance maladie dont je ne me suis jamais occupée.

Aujourd'hui le réveil a sonné mais ne m'a pas convaincu, j'aurais voulu passer une journée à regarder la mer, j'ai téléphoné et me suis déclarée absente, persuadée d'avoir beaucoup de choses à régler, fatiguée d'avance de tout ce que je ne vais pas faire et pourtant il faudrait.

J'en ai marre de ce bordel, je voudrais que les choses roulent, qu'elles aillent dans mon sens et que sans me forcer j'arrive à trouver un moyen, une voie, une solution.

Je suis fatiguée d'attendre le déclic, le mien, celui d'un autre aussi, je suis fatiguée de mes bonnes résolutions et des illuminations éphémères; je voudrais rentrer chez moi, et reprendre ma vie là où je l'ai laissée.

La recommencer ailleurs (encore). Il faudra finir par comprendre que je ne suis pas censée être un brouillon.

Je ne sais plus quand la suite dans les idées m'a abandonnée, quand j'ai arrêté d'être si sûre de ce que je faisais, quand je n'ai plus dit c'est comme ça et pas autrement, quand il n'a plus été si facile de mener sa barque, d'assumer, d'être persuadée que tout irait bien quoi qu'il se passe ou presque. Et je ne sais plus comment recommencer à croire en moi.

Et surtout je cherche toujours le sens de toutes ces mutations, je continue à chercher pourquoi j'ai l'impression de me diluer depuis que je suis ici, d'infuser dans cette ville (un sachet de thé dans une énorme tasse d'eau brûlante). Ce qu'il faudrait que je fasse pour que ça s'arrête.

Je prie un peu pour pouvoir bientôt avoir le luxe de ne plus me poser ce genre de questions. Et j'espère qu'après m'être perdue je me (re)trouverai pour de bon.

6.11.08

intermede

Ce call center c'est vraiment n'importe quoi, ça me conduit à ramener une mère de famille bourrée à la maison, et à avoir envie de dormir avec jules qui voulait me ramener sur son guidon parce qu'il n'a pas de porte-bagages sur son vélo (mais je me suis contentée du bonne nuit aguicheur de rigueur), et puis le patron du resto tibétain a fini par danser au milieu de notre table de 20 personnes pour l'anniversaire de C , les yeux fermés; H. était ivre morte comme toujours et au lieu de manger elle fumait et buvait et voulait embrasser tout le monde sur la bouche.

C'est dingue qu'une fille qui fume un (2) paquet par jour n'ait pas un seul briquet chez elle; en cherchant j'ai trouvé plein de capotes, celles que je (on) n'utilise pas (no comment).

Je travaille dans 5h.

je ne sais pas d'où ça vient

mais il faut vraiment que ça s'arrête
l'angoisse
avis de tempête
(non, ça ne va pas durer)

5.11.08

boum big badaboum


J'aurais dit que ça n'allait pas se mettre à recommencer, tout ce cirque; décrocher, raccrocher le téléphone, décrocher, les sonneries, une voix et mon silence au bout, raccrocher après ses mots à lui et mes balbutiements, rappeler après quelques minutes; recommencer.

Je suis en état de frustration permanente, quand il est là, quand il n'est pas là.

Ces derniers jours je pleure de nouveau trop souvent et je n'arrive plus trop à m'arrêter, jusqu'à ce que je ne sache plus pourquoi.

Je ne suis pas gaie, je ne suis pas légère. Et je n'en peux plus de l'entendre me dire de ne pas penser à l'après, à l'avant.

Mes larmes ont un sale goût d'avant, d'il n'y a pas si longtemps.

Je n'arrive pas à être juste bien, à lâcher prise, je n'arrive pas à m'empêcher de creuser.

Je ne peux pas m'empêcher de forcer ses paroles, et je ne les supporte pas.

Je ne peux pas le laisser.