5.11.08
boum big badaboum
J'aurais dit que ça n'allait pas se mettre à recommencer, tout ce cirque; décrocher, raccrocher le téléphone, décrocher, les sonneries, une voix et mon silence au bout, raccrocher après ses mots à lui et mes balbutiements, rappeler après quelques minutes; recommencer.
Je suis en état de frustration permanente, quand il est là, quand il n'est pas là.
Ces derniers jours je pleure de nouveau trop souvent et je n'arrive plus trop à m'arrêter, jusqu'à ce que je ne sache plus pourquoi.
Je ne suis pas gaie, je ne suis pas légère. Et je n'en peux plus de l'entendre me dire de ne pas penser à l'après, à l'avant.
Mes larmes ont un sale goût d'avant, d'il n'y a pas si longtemps.
Je n'arrive pas à être juste bien, à lâcher prise, je n'arrive pas à m'empêcher de creuser.
Je ne peux pas m'empêcher de forcer ses paroles, et je ne les supporte pas.
Je ne peux pas le laisser.
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