19.9.08

modjo.

Je viens d'envoyer mes invitations sur f*acebook pour le documentaire. C'est parti, premier entretien cet après-midi et début du fameux "projet" qui devrait bien m'occuper jusqu'à Noël. Après 4h passées avec M. hier après-midi pour rédiger le texte et les questions, je me suis endormie toutes lumières allumées devant un film. Enfin le retour de la fatigue saine (intellectuelle ou presque et pas psychologique comme après 9h de boulot).

C'est très mignon tous ces papas qui apprennent à leurs enfants à marcher dans ce café, mais franchement, non en fait. Je me fais pour la Nième fois la promesse que si jamais un jour j'ai un gamin, jamais je ne m'en servirai comme d'un moyen de mise en valeur sociale. Jamais jamais. (j'ai vraiment du mal à supporter les mères qui collent leurs gamins sous le nez de n'importe qui et qui s'attendent à ce qu'on s'extasie). Vive les bobos.

Il m'est arrivé quelque chose qui m'arrivait tout le temps, avant. Un coup de foudre. A retardement puisque ça fait des mois qu'on bosse au même endroit. Persuadée l'espace d'une soirée (seule chez moi) que j'aurais pu passer ma vie entière avec lui. Juste à cause d'une silhouette dans un couloir sur fond de vitre embuée (décidemment, l'hiver...). J'adore. Il part 6 semaines loin, et je suis remplie de joie à l'idée de le revoir. Pour rien, et c'est ça qui est bien.

Je pense surtout que je vais forcer J à partir plus souvent. Parce que là je suis vraiment émue. Vive les mots à distance. Patience.

1 commentaire:

marjorie a dit…

Les mots à distance sont souvent les plus beaux.
(sinon, comme ça, en passant, tes deux dernières notes font bien plaiz à lire)