27.12.08

Les mains vides

Je suis d'une humeur à me taper la tête contre les murs. Il faut que j'oublie Noël, les bulles et toute la fatigue accumulée, le soir où je me suis endormie sur le canapé et réveillée toute seule à 2h du matin, la Nuit de Noël à attendre son retour, la belle nuit de Noël avec vue sur les fênetres éclairées des voisins.
Il faut que j'oublie, que je bouge et je reste là, à attendre encore, encore, encore, à attendre toujours plus, à attendre un cadeau qui ne viendra pas, à attendre qu'il choisisse quelque chose pour moi, à attendre qu'on vienne me chercher, et qu'on m'emmène loin, qu'on me pose ailleurs, à attendre de me réveiller dans un autre lit, à attendre de finir par crier devant l'impasse.

A attendre que ça passe.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

mais c'est triste ça comme nawel, va falloir que je repointe le bout de mon nez pour remettre les choses en ordre là bas!