11.8.08

#15 taire

En me forçant un peu, je pourrais trouver les mots pour raconter l'ambiance plus retrouvailles qu'éplorations, pour dire l'étrangeté de tout ça, pour dire comment finalement ça fait quand même mal, pourquoi c'est impossible de ne pas pleurer, etc. Mais à quoi ça avancerait.

Je n'ai plus vraiment envie. De vouloir toujours tout formuler, expliquer, décrypter, comprendre, analyser.

Parce que, tant pis pour le cliché, c'est le genre de moment où un regard, une attitude, une ressemblance, (j'allais dire un "air de famille") vous en apprend plus que les mots. Et tant pis si les relations ne sont pas définies. Personne n'a envie d'être un point sur un schéma, une courbe sur un graphique ou une branche sur un arbre généalogique.

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(Du côté de la joie, je pourrais aussi dire comment J et moi on a parlé d'avenir. Au milieu de plein d'indéfini.)

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Je suis fière de nous.

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