4.8.08

#12 veiller

J'ai laissé passer le sommeil. Je regarde les photos de Lyon et j'aime bien ce qui s'en dégage. Cinq heures de train c'était pas si terrible, et puis j'ai eu le temps de lire de lire Technikart, la première partie des Mémoires d'une jeune fille rangée, et de somnoler (en bavant comme il se doit). J'ai même (un peu) écrit. J'ai même essayé d'appeler ce numéro que je ne compose pas depuis dix jours. Comme quoi, avec sa nouvelle coupe funky et son régime biba-aux-germes-d'avoine, avec sa galerie et ses débuts de roman, elle m'a donné envie. Pas forcément de manger des blancs de poulets matin midi soir, mais juste d'essayer, d'essayer de...de se tirer vers le haut. Soi- même. Vu que les autres, parfois, ils sont un peu décevants, un peu frustrants, un peu inquiétants, avec leurs déprimes, leurs blocages, leurs crises. C'est la nuit, j'ai le droit de tirer des conclusions par les cheveux d'un week-end simplement agréable, apaisant, réconfortant.

C'est la nuit, j'ai le temps. J'attrape la rêverie au passage d'un mail nocturne et doux-brumeux qui parle de peau et de vent.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

(Je ne trouve pas d'adresse mail pour te dire que j'aime te lire).

J'aime te lire.

:)

eblouie a dit…

@pixie : je vais finir par trouver la tienne :)