26.7.08

#9 relâcher

Je me suis rappelé d'un truc que j'avais complètement oublié : quand j'étais gamine, j'aimais tellement la cuisine de ma grand-mère (qui est objectivement une bonne cuisinière) que je me disais que ca pourrait toujours me consoler, au cas où. Le souvenir m'est revenu dans un très bon resto ici, et je ne savais plus très bien si j'avais besoin d'être consolée ou pas. Quand j'ai goûté la tarte au citron, quand j'ai bu ce vin qui sentait tellement la cave, j'ai cliqué sur la touche enregistrer de mon cerveau, pour immortaliser ce soir-là, la terrasse éclairée aux bougies sous les arbres, la main sur mon genou. Pendant ce temps-là, l'ami australien prenait des photos de J et moi. Les premières. Trop de bières, pas assez de sommeil, des larmes au réveil, dans le train, en arrivant au boulot. La dernière question à poser : ca va pas, tu as pleuré? (non, je lance une mode oeil de panda). Je ne voudrais pas être cette fille qui s'effondre un vendredi à 9h entre les casiers, devant l'un de ses supérieurs. Alors je suis allée fumer une clope, j'ai dit non je ne veux pas rentrer chez moi, j'ai fait mon boulot, je me suis concentrée sur autre chose. En essayant de me persuader que ca ne prouvait rien, c'était juste la fatigue.J'ai tenu ma promesse, je suis sortie le soir même, j'ai bu plein de bières avec chloé, avec ronan, avec arnau, il faisait chaud dans le local et l'air a commencé à entrer par la porte ouverte vers 4h30 du matin, c'était bien et le canapé était confortable, on écoutait du gainsbourg et je me suis endormie dans le métro. C'était deux soirées et une journée en mode montagne russe.


"singing sad sad songs"...

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