31.7.08

#11 anticiper

Mes vacances ont commencé plus tôt que prévu. C'est le psychodrame quasi-permanent dans l'autre monde des "geoles potsdamo-capitalistes" comme dirait l'autre, c'est à dire mon travail; genre tu arrives exactement à l'heure (8:00) et on te renvoie chez toi parce qu'il faut arriver dix minutes avant, parce que la ligne ouvre à 8h pile et que bien sûr, tout le monde a la bonne idée d'appeler à 7h55. Rien ne fonctionne en fait, et ça commence à sentir le roussi pour la boîte qui nous embauche tous. Je ne nierai pas que je commence à me sentir assez passionnée par la façon dont se passe tout ça; je vais me mettre sérieusement à prendre des notes, je crois qu'il y a vraiment quelque chose à en faire. Par exemple, comment les "managers" (payés la même chose que nous ou presque mais avec plus de responsabilités) sont mis sous pression et en arrivent à dire aux gens qu'ils dirigent : je me fais engueuler tous les jours à cause de vos retards, sérieux j'en dors plus de la nuit. Comment faire culpabiliser ceux qui sont en bas de l'échelle (moi) par ce biais-là (c'était celui des gummibärchen, le "manager", et il avait l'air franchement d'un gars qui en dort plus de la nuit, voire qui va craquer très bientôt).
Bref.
Moi j'étais très contente de pouvoir rentrer chez moi, comme tous mes collègues d'ailleurs. Il faut que je m'achète un maillot de bain cet aprèm, en plus il fait extrêmement beau, je profite de ma dernière journée à Berlin avant une semaine en France, et il y a des marguerites coupées dans un verre à dent sur la table du café où je fais comme si j'allais bronzer.

Aucun commentaire: